Vous le savez certainement : la démarche BIM s’appuie sur une maquette numérique 3D permettant d’intégrer les différents intervenants de l’acte de construire autour d’un seul objet.
Que ce soit en amont d'un projet, en phase de réalisation ou d'exploitation de celui-ci, le BIM permet à tout professionnel : une plus étroite collaboration entre corps d'Etat, une compréhension rapide et efficace du projet, un gain de productivité significatif ; sans oublier l'interopérabilité entre logiciels tiers (responsable de coûts supplémentaires).
Certains métiers sont plus concernés que d’autres mais même les entreprises du second œuvre et de l’aménagement peuvent y trouver leurs intérêts.
Des solutions existent déjà pour vous faciliter le travail et vous rendre plus compétitif.
Les éditeurs de logiciels s’organisent pour répondre à ces nouvelles exigences qui seront la norme de demain.
Les appels d’offre en BIM sont encore faibles pour le moment à part sur de très gros projets.
Selon l’article 22.4. de la directive européenne sur les marchés publics (2014/24 du 26 février 2014), le BIM est susceptible d’être exigé par la personne publique dans le cas de construction d’un bâtiment public. Contrairement à ce que l’on a entendu ici et là, la commande publique n’est pas obligatoire en BIM en 2017. Il faudra attendre le texte de transposition permettant ainsi de déterminer si en droit interne, le recours au BIM constitue une obligation ou une faculté.
Les architectes seront les premiers impactés par ce changement d’approche où ils devront penser un bâtiment non seulement sur le plan esthétique et fonctionnel mais aussi sur le plan environnemental et énergétique dans l’ensemble de son cycle de vie.
C’est évidement tout l’intérêt de la démarche BIM et de la maquette numérique pour intégrer différentes couches d’informations qui pourront se retrouver dans le carnet de santé du bâtiment par exemple.
MARG’ ECO BIM peut vous accompagner dans cette transition soit en formation, soit en assistance, ou encore en sous-traitance.
De même que pour les architectes, les bureaux d’études vont être les plus sollicités pour le travail collaboratif en BIM.
Les outils numériques de gestion et d’analyse s’orientent tous sur la possibilité d’interopérer entre eux via des formats d’échanges comme les IFC (Industry Foundation Classes).
A l’heure actuelle, les différents éditeurs de logiciels sont sur 2 logiques :
Les deux écoles ont leurs adeptes mais l’important reste la qualité des études au regards du temps gagné grâce à la maquette numérique.
Le BIM ne doit pas être réservé aux majors du BTP (vinci, bouygues, eiffage…) qui ont très vite compris l’intérêt qu’ils pouvaient en tirer.
Les quelques entreprises moyennes (20 à 50 salariés) qui ont investi dans la démarche BIM avant qu’elle ne devienne obligatoire ont vu le retour sur investissement assez rapidement et ont pu reconstituer des marges correctes à une période ou le bâtiment n’allait pas très bien.
L’association de plusieurs talents formera toujours une œuvre plus grande qu’un talent seul fusse-t-il extraordinaire. Cela s’est vérifier à de nombreuses reprises et dans de nombreux domaines.
L’intérêt d’une entreprise qui veut se positionnée sur le marché de la rénovation performante ou des bâtiment neuf de type BePos (la norme de la RT 2020), sera naturellement de se tourner vers des confrères d’autres corps d’état pour proposer à ses clients une offre globale et cohérente.
Mais travailler ensemble intelligemment n’est pas si simple. Cela demande plus d’autodiscipline et une méthode commune élaborée, comprise et acceptée par tous.
Juridiquement, il y a plusieurs solutions pour que le groupement soit viables et rassurant pour chacun.
Les outils que nous procure la démarche BIM et plus généralement l’approche intégrée sont parfaitement adaptés à ce genre d’association de professionnel qui ont envie de travailler ensemble à la réalisation de chantier où tout le monde y trouve son compte. MARG’ ECO BIM peut être présent à différent stades de l’élaboration de ce genre de groupement.
- A l’origine : définir le contour, les objectifs, les moyens, les méthodes, les étapes, les responsabilités de chacun.
- En soutien : sur une question précise pour trouver la solution adéquate au groupement.
- En sous-traitante : sur la production de plans, maquette numérique, étude thermique ou environnementale
Les métiers du bâtiment sont en profonde transformation, à la fois sur le plan technique et sur le plan humain.
Les centres de formation initiale et/ou continue doivent être prêt à accompagner ces changements.
En ce qui concerne la démarche collaborative nécessaire pour un travail de qualité répondant à des exigences de résultats, il faut apprendre à communiquer autrement que ce soit sur le chantier entre les intervenants ou en dehors du chantier sur l’organisation générale et le bon déroulement de ce chantier.
Certains devront se former à la maitrise d’outils numériques (logiciel de modélisation d’une maquette numérique, logiciels métiers…) sans oublier les protocoles d’échanges d’informations entre les multiples acteurs.
D’autres devront se former à l’utilisation des documents fournies par les équipes de conception pour trouver facilement les informations dont ils ont besoin.
MARG’ ECO BIM propose un certain nombre de formation de base pour apprendre à maitriser la conception architecturale et MEP sur Revit.
